Que cherchez-vous comme information ?
Au-delà de la production d’énergie électrique, une installation photovoltaïque consiste surtout :
Pour des périodes de 25 ans et plus !
La pose d’une installation photovoltaïque, en particulier sur toiture inclinée, consiste à assurer un transfert et une reprise uniforme des charges :
vers la structure principale du bâtiment.
Ainsi, la « chaîne cinématique » d’une installation consiste à amener ces charges depuis les panneaux, en direction de rails qui eux-mêmes se rapportent aux crochets ou « pattes de fixation ».
Ces éléments, en acier inoxydable, sont à leur tour solidarisés aux chevrons de votre charpente par l’intermédiaire de vis.
In fine, la tenue de votre installation est liée :
La bonne pratique consiste à disposer un crochet tous les 1,6m fonction de l’écartement de vos chevrons. Chaque crochet est alors flanqué de 2 vis M8 autoforantes (nous préférons 3 vis M6).
Dans cet ensemble, l’élément variable de projet en projet est le chevron. C’est son intégrité et valeur d’écartement qui déterminera si votre toiture est apte ou non à recevoir une installation photovoltaïque.
Dans la mesure du possible, nous essayons de vérifier l’état de votre charpente lors de la visite d’avant-projet. Lorsque cette dernière n’est pas accessible, le « coup d’œil » sur l’état général de la toiture (vétusté apparente, mousse, défauts manifeste) tient lieu d’indicateur général.
L’ennemi de la construction, c’est l’eau, sous toutes ses formes.
Votre toiture vous garantit la protection vis-à-vis des infiltrations d’eau. Cette étanchéité ne peut être compromise par la pose d’une installation photovoltaïque.
Fonction du type de toiture, on distingue plusieurs types de fixation et méthodes de pose.
Sur toiture tuile, l’étanchéité est assurée par le recouvrement de la tuile supérieure sur celle du dessous. En plaçant un crochet en forme de « Z », on taille un passage à l’âme de la patte de fixation au niveau du recouvrement des deux tuiles pour en autoriser son insertion.
Cette opération permet d’assurer la continuité de l’écoulement des eaux.
La pose sur toiture ardoise, qu’elle soit naturelle ou synthétique, est plus contraignante. Contrairement aux tuiles, les ardoises sont plates.
Pour atteindre le chevron il faut alors :
Cet enchaînement d’opérations est bien plus long que celui sur toiture tuile.
Qu’il s’agisse d’une toiture tuile ou ardoise, une fois le crochet fixé, la charge passe directement des panneaux aux chevrons sans toucher de tuile ni d’ardoise, éléments cassants par excellence.
La pose de panneaux sur toiture plate, dont l’étanchéité tient à la continuité du milieu (roofing ou EPDM) interdit d'y pratiquer des perçages pour se solidariser au bâti.
Les modules sont alors posés sur des structures externes reliées entre elles et lestées. Ce maillage permet à l’ensemble de disposer d’une grande stabilité en réduisant d’autant le lestage à y appliquer.
Le calcul de lestage est réalisé, projet par projet, sur base des conditions de hauteur et implantation de votre toiture, sa hauteur d’acrotère et les charges de vents de l’Eurocode (NBN EN1991 1-4).
À noter qu’une pose en toiture plate est plus rapide et moins onéreuse en main d’œuvre qu’une pose sur toiture tuile et plus encore, ardoise. Le matériel, plus important, coûte pour sa part, plus cher.
Quelqu’en soit la nature, notre travail de pose est assorti de l’application d’une garantie décennale.
Tout début de chantier consiste à s’assurer que la validation d’avant-projet est confirmée par nos couvreurs. Si ces derniers estiment qu’il y a un risque, le projet sera reporté voir annulé. Il est dès lors de l’intérêt de tous de s’assurer que les structures porteuses.
S’il y en a bien un qui joue un rôle important en matière d’énergie, c’est votre gestionnaire de réseau de distribution (GRD). Mais à quoi sert-il ?
"Cette année, j'ai consommé 3 500 kW". Pourquoi cette phrase est incorrecte ?
L'orage arrive... Mon installation photovoltaïque est-elle en danger ?